Noé Coquoz

Naissance à Orbe le 24.12 1977

Découverte du vélo à l’age de 3ans, parqué sur le stand d’une brocante, un ptit vélo rouge avec un look d’enfer et un faux moteur en plastique. On ne se quittera plus, enfin jusqu’au jour ou il décidera de se couper en deux, comme ça sans prévenir.

Plus tard de 14 à 18 ans je suis les écoles classiques du vélo en catégorie cadets puis juniors. Je découvre au sein des Francs coureurs de Nyon et sous l’aile protectrice de mon frère Sylvain tous les charmes du cyclisme sur route, la griserie du peloton, le goût de l’effort…et les fringales. Parallèlement j’enfourche régulièrement le vtt familial et y découvre une dimension nouvelle, un mixte entre le charme de la ballade en forêt et les sensations fortes du pilotage.

En cours de route j’ai entamé, pour une durée de 4 ans un apprentissage d’imprimeur petit offset à Gland chez Monsieur Pierre Richard (véridique) - Mais à 19 ans je prends conscience de deux évidences fondamentales : 1) Je n’ai pas les prédispositions physiques pour persévérer dans le cyclisme sur Route. 2) En revanche il m’est naturel de sauter par-dessus des îlots ou de me faufiler à l’avant du peloton lors de l’assaut final. Ma conclusion se résume à écouter « l’appel du crampon » qui sommeille en moi, de s’orienter vers le « bon » côté de la pente, la Descente.

Grâce à mon CFC en poche, je décroche en novembre 2000 une place d’Imprimeur dans la capitale valaisanne. A raison de quatre jours par semaines. Tout le reste sera utilisé pour assouvir mes 3 passions du moment : -la découverte d’itinéraire à VTT -le ski en haute neige -la photo en tant que déclencheur ou acteur

Ayant un penchant pour le val de Bagnes, je m’installe avec mon pote Olive dans un ancestrale mais coquet appartement à Vollèges. La Cotze.

De 2000 à 2007 s’enchaînent des saisons débordantes, rythmées par les compétitions ou tout se déroule plutôt bien, par la quête incessante de nouveaux sentiers à tester puis partager, et finalement par la rencontre d’une faune de gens passionnés. Photographes, saisonniers, voyageurs ou pro-riders en tout genre, cette région se révèle plus attachante que je ne l’avais imaginée.

Depuis quelques années l’envie de transmettre cette passion située entre l’aspect Nature et les connaissances techniques me questionnait l’esprit. Je pensa d’abord au « guiding » si répandu par nos régions mais rapidement l’idée du magasin me parut évidente, et l’association avec Phil limpide.

Donc en 2007 le Magasin se concrétise, je me fixe, m’organise, achète même un agenda. Le rythme change et les buts aussi. C’est un nouveau départ pour espérons le, répondre à une demande, offrir des conseils de qualité et peut-être que sais-je transmettre un jour mon coup de foudre du ptit vélo rouge…

Mael Beru

Naissance à Orbe le 24.12 1977

Découverte du vélo à l’age de 3ans, parqué sur le stand d’une brocante, un ptit vélo rouge avec un look d’enfer et un faux moteur en plastique. On ne se quittera plus, enfin jusqu’au jour ou il décidera de se couper en deux, comme ça sans prévenir.

Plus tard de 14 à 18 ans je suis les écoles classiques du vélo en catégorie cadets puis juniors. Je découvre au sein des Francs coureurs de Nyon et sous l’aile protectrice de mon frère Sylvain tous les charmes du cyclisme sur route, la griserie du peloton, le goût de l’effort…et les fringales. Parallèlement j’enfourche régulièrement le vtt familial et y découvre une dimension nouvelle, un mixte entre le charme de la ballade en forêt et les sensations fortes du pilotage.

En cours de route j’ai entamé, pour une durée de 4 ans un apprentissage d’imprimeur petit offset à Gland chez Monsieur Pierre Richard (véridique) - Mais à 19 ans je prends conscience de deux évidences fondamentales : 1) Je n’ai pas les prédispositions physiques pour persévérer dans le cyclisme sur Route. 2) En revanche il m’est naturel de sauter par-dessus des îlots ou de me faufiler à l’avant du peloton lors de l’assaut final. Ma conclusion se résume à écouter « l’appel du crampon » qui sommeille en moi, de s’orienter vers le « bon » côté de la pente, la Descente.

Grâce à mon CFC en poche, je décroche en novembre 2000 une place d’Imprimeur dans la capitale valaisanne. A raison de quatre jours par semaines. Tout le reste sera utilisé pour assouvir mes 3 passions du moment : -la découverte d’itinéraire à VTT -le ski en haute neige -la photo en tant que déclencheur ou acteur

Ayant un penchant pour le val de Bagnes, je m’installe avec mon pote Olive dans un ancestrale mais coquet appartement à Vollèges. La Cotze.

De 2000 à 2007 s’enchaînent des saisons débordantes, rythmées par les compétitions ou tout se déroule plutôt bien, par la quête incessante de nouveaux sentiers à tester puis partager, et finalement par la rencontre d’une faune de gens passionnés. Photographes, saisonniers, voyageurs ou pro-riders en tout genre, cette région se révèle plus attachante que je ne l’avais imaginée.

Depuis quelques années l’envie de transmettre cette passion située entre l’aspect Nature et les connaissances techniques me questionnait l’esprit. Je pensa d’abord au « guiding » si répandu par nos régions mais rapidement l’idée du magasin me parut évidente, et l’association avec Phil limpide.

Donc en 2007 le Magasin se concrétise, je me fixe, m’organise, achète même un agenda. Le rythme change et les buts aussi. C’est un nouveau départ pour espérons le, répondre à une demande, offrir des conseils de qualité et peut-être que sais-je transmettre un jour mon coup de foudre du ptit vélo rouge…

Florian Golay

Naissance à Orbe le 24.12 1977

Découverte du vélo à l’age de 3ans, parqué sur le stand d’une brocante, un ptit vélo rouge avec un look d’enfer et un faux moteur en plastique. On ne se quittera plus, enfin jusqu’au jour ou il décidera de se couper en deux, comme ça sans prévenir.

Plus tard de 14 à 18 ans je suis les écoles classiques du vélo en catégorie cadets puis juniors. Je découvre au sein des Francs coureurs de Nyon et sous l’aile protectrice de mon frère Sylvain tous les charmes du cyclisme sur route, la griserie du peloton, le goût de l’effort…et les fringales. Parallèlement j’enfourche régulièrement le vtt familial et y découvre une dimension nouvelle, un mixte entre le charme de la ballade en forêt et les sensations fortes du pilotage.

En cours de route j’ai entamé, pour une durée de 4 ans un apprentissage d’imprimeur petit offset à Gland chez Monsieur Pierre Richard (véridique) - Mais à 19 ans je prends conscience de deux évidences fondamentales : 1) Je n’ai pas les prédispositions physiques pour persévérer dans le cyclisme sur Route. 2) En revanche il m’est naturel de sauter par-dessus des îlots ou de me faufiler à l’avant du peloton lors de l’assaut final. Ma conclusion se résume à écouter « l’appel du crampon » qui sommeille en moi, de s’orienter vers le « bon » côté de la pente, la Descente.

Grâce à mon CFC en poche, je décroche en novembre 2000 une place d’Imprimeur dans la capitale valaisanne. A raison de quatre jours par semaines. Tout le reste sera utilisé pour assouvir mes 3 passions du moment : -la découverte d’itinéraire à VTT -le ski en haute neige -la photo en tant que déclencheur ou acteur

Ayant un penchant pour le val de Bagnes, je m’installe avec mon pote Olive dans un ancestrale mais coquet appartement à Vollèges. La Cotze.

De 2000 à 2007 s’enchaînent des saisons débordantes, rythmées par les compétitions ou tout se déroule plutôt bien, par la quête incessante de nouveaux sentiers à tester puis partager, et finalement par la rencontre d’une faune de gens passionnés. Photographes, saisonniers, voyageurs ou pro-riders en tout genre, cette région se révèle plus attachante que je ne l’avais imaginée.

Depuis quelques années l’envie de transmettre cette passion située entre l’aspect Nature et les connaissances techniques me questionnait l’esprit. Je pensa d’abord au « guiding » si répandu par nos régions mais rapidement l’idée du magasin me parut évidente, et l’association avec Phil limpide.

Donc en 2007 le Magasin se concrétise, je me fixe, m’organise, achète même un agenda. Le rythme change et les buts aussi. C’est un nouveau départ pour espérons le, répondre à une demande, offrir des conseils de qualité et peut-être que sais-je transmettre un jour mon coup de foudre du ptit vélo rouge…

Philippe Meier

« Les opportunités peuvent changer une vie » philosophe Phil Meier. Elles le peuvent pour autant qu’on les saisisse et c’est précisément ce qu’a fait Phil en ce jour marquant la fin du siècle passé, dans le bureau d’un institut financier de Genève. On venait en effet de proposer un contrat de freeskier à ce comptable pour qui chaque minute de libre doit forcément se passer en montagne. « Je voulais de tout façon réduire mon pensum pour avoir plus de temps pour skier et rouler. Mon chef n’étant pas d’accord, j’ai donné mon congé. »

Phil Meier, fils d’un Suisse allemand et d’une Jamaïcaine, n’est plus jamais retourné au bureau. « J’ai obtenu mon premier contrat comme freestyler, puis je me suis naturellement tourné vers le freeride » se souvient-il. Il fut aussi l’un des premiers à tenter des movements de freestyle en hors piste. Il en résulta une combinaison logique de tout ce qu’il apprécie: poudreuse, barres de rochers et figures. Une photos de cette époque fit la célébrité de Phil Meier qui passa dès lors pour l’un des fondateurs d’une nouvelle ère du ski : Jancsi Hadik, un photographe de Verbier, était en effet présent lorsqu’il entama un misty flip au-dessus d’une barre rocheuse. Quelques jours plus tard, la photo se voyait un peu partout.

Dans l’intervalle, Phil trace ses lignes avec des backflip de dix mètres ou plus au-dessus des rochers. Il aborde ainsi les montagnes du monde entier pour s’adonner à sa passion. « Oui, ma vie est un rêve » lance-t-il, conscient de l’avoir exaucé avec talent et avec un goût du risque intelligemment calculé. Il est maintenant marié et père d’un petit Loé. Mais cela ne l’empêche pas de se donner à fond pour son métier. « Je suis souvent en voyage. En revanche, quand je suis à la maison, j’ai beaucoup de temps pour ma petite famille » explique-t-il. Il était déjà un pro-skier quand il a rencontré sa femme. Les deux savaient donc à quoi s’attendre. Interrogé sur les dangers de son boulot, il dit simplement: « Skier comme un sauvage ? La montagne ne le permet pas. »

Ses parents ont donné à Phil Meier le sérieux d’outre-Sarine et la légèreté jamaïcaine. Phil Meier aime donc pleinement la vie, tout en restant réaliste. « Je ne pourrai pas toujours gagner de l’argent en skiant. C’est pourquoi je m’attèle déjà maintenant à quelque chose d’autre pour ma seconde vie. Bien entendu, on n’a jamais envie qu’un rêve s’arrête, pourtant quand le réveil sonne il faut bien se lever ». Ce quelque chose d’autre est un magasin de cycles à Martigny. Car pour Phil, le VTT a été son premier amour. C’est 1993 qu’on a pu le voir sur les premières courses de VTT lors des « Courses de la Tribune » organisées dans la cité de calvin au cœur des pavés. « J’aimais bien ce genre de courses. Elles étaient physiques, mais c’était dans les passages techniques qu’on pouvait faire la différence ». Lors de la remise des prix, il y avait un autre gaillard qui aimait se jouer des escaliers et autres descentes de pavés mouillés : Florian Golay.

C’est naturellement qu’ils se sont tournés vers les courses de VTT descente pour les 7 années qui ont suivit. Inséparables, ils ont commencé par sillonner ensemble les courses de quartier pour finir sur les coupes du monde. Lors de la saison 1997, Phil intègre l’équipe suisse de VTT ce qui lui permet de vivre l’aventure des championnats d’Europe et du Monde. « Se sont des moment inoubliables. Les responsables, masseurs et entraineurs réunissent leurs forces pour que tu puisses donner le meilleur de toi même » raconte-t-il avec émotion. « Aujourd’hui, ma famille et mes sponsors de ski qui me suivent de la même manière. Ils ne sont ni entraineurs ni masseurs mais ils croient en moi. Et avec ça, tu as la meilleure recette ! »